On débute avec la question de la police municipale à Dijon.
Pour vous, il faut…

De nombreux candidats veulent végétaliser le centre-ville.
Et vous, que feriez-vous ?

Sur le sujet de la mobilité, votre priorité est :

Pour améliorer le pouvoir d’achat des Dijonnais, que feriez-vous ?

Concernant l'urbanisme et le logement, pour vous, la politique de la Ville doit consister à...

Concernant l'attractivité du centre-ville, votre credo c'est de...

Quelle est, selon vous, la mesure principale à adopter pour les écoles ?

Une mesure pour les animaux dans la ville ?

Et pour la culture, on fait quoi ?

Une proposition dans le domaine du sport ?

Arnaud Guvenatam (Divers gauche)

Arnaud Guvenatam (Divers gauche)

Membre de la France Insoumise (LFI), Arnaud Guvenatam, 33 ans, conduit la liste « Dijon en commun » dont près de la moitié des colistiers sont encartés dans un parti politique : LFI, parti ouvrier indépendant démocratique, parti de gauche et parti communiste français. Le candidat à la mairie de Dijon est également soutenu par des syndicalistes « engagés contre la réforme des retraites », des gilets jaunes et des citoyens « engagés dans les marches climat ». Figurent dans le programme d’Arnaud Guvenatam la mise en place d’un plan d’isolation et de rénovation du bâti, la gratuité des transports publics, l’instauration de référendums d’initiative citoyenne (RIC), la fin des délégations de service public pour l’eau et les déchets, ou encore la révision du Plan local d’urbanisme intercommunal–habitat et déplacements (PLUi-HD).

Damien Cantin (Rassemblement national)

Damien Cantin (Rassemblement national)

Benjamin des candidats aux municipales, Damien Cantin, 31 ans, est consultant dans le secteur de l’énergie et de l’industrie. Conseiller régional élu en Saône-et-Loire, il est membre de la commission des finances et tête de liste pour le Rassemblement national. Damien Cantin faisait d’ailleurs partie de la liste Front national conduite lors les élections municipales de 2014 à Dijon, puis candidat aux élections départementales de 2015 sur le canton de Brazey-en-Plaine. La sécurité en ville est la priorité n°1 de son programme. Il veut notamment renforcer les effectifs de la police municipale et prône une tolérance zéro sur la sécurité. Sur le plan environnemental, il a annoncé vouloir planter 1 000 arbres chaque année pendant son mandat.

Sylvain Comparot (La République en Marche)

Sylvain Comparot (La République en Marche)

Ancien directeur de cabinet du président de l’université de Bourgogne et directeur de son espace entreprises, Sylvain Comparot, 37 ans, est tête de liste de « Dijon, l’avenir ensemble », soutenue par LREM et l’UDI, qui compte quatre élus de la municipalité dijonnaise, mais aussi quatorze colistiers de moins de 30 ans, dont la moitié d’étudiants. Son programme s’appuie sur trois grandes orientations : « Une ville plus verte, plus simple et plus sûre ». Sur ce dernier point, Sylvain Comparot s'est engagé à mettre en place, dans tous les quartiers de Dijon, deux policiers municipaux, sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre, « pour recréer du lien avec la population ».

Jean-Baptiste Gavignet (Avocats contre la réforme des retraites)

Jean-Baptiste Gavignet (Avocats contre la réforme des retraites)

Avocat au barreau de Dijon, Jean-Baptiste Gavignet, 44 ans, mène la liste « Nous ne battrons pas en retraite », sans étiquette politique et uniquement composée de confrères. Le mot d’ordre est simple : combattre la réforme des retraites et préserver le régime autonome des avocats. Le sujet est certes national, mais le candidat considère qu’il peut, par le biais des élections municipales, « éveiller les consciences » des Dijonnais « sur la gravité de la situation » et « défendre le pouvoir d’achat ».

Claire Rocher (Lutte ouvrière)

Claire Rocher (Lutte ouvrière)

Tête de la liste « Lutte Ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs », Claire Rocher, 41 ans, est infirmière au CHU Dijon-Bourgogne et était déjà candidate durant les élections municipales de 2014. Si elle a confié qu’elle ne pensait pas « gagner la mairie de Dijon », elle veut surtout, par sa candidature, « renforcer le camp des travailleurs et ouvriers » et « qu’il se fasse entendre ». Sur le plan de l’urbanisme, Claire Rocher estime que la mairie ne doit pas servir de « vache à lait » aux promoteurs, mais qu’elle doit « embaucher directement les architectes, maçons et agents d’entretien » nécessaires aux constructions, tout en adoptant une politique de relogement des personnes qui « ne vivent pas décemment », en réquisitionnant des logements vides.

Emmanuel Bichot (Les Républicains)

Emmanuel Bichot (Les Républicains)

Chef de file du principal groupe d’opposition à la mairie, « Agir pour Dijon », Emmanuel Bichot, 52 ans, est conseiller municipal de Dijon et conseiller de Dijon métropole depuis 2014. Magistrat financier de métier, il devient conseiller général de la Côte-d’Or en 2001, rapporteur général du budget du département pendant dix ans, et en a été vice-président jusqu’en 2015. Dans le même temps, il est maire UMP de la commune de Saint-Romain et conseiller général du canton de Nolay de 2005 à 2014. Membre du parti Les Républicains (LR), le candidat s’est engagé, dans son programme, à « freiner le densification urbaine » en stabilisant la part de logements sociaux. Il s’est prononcé favorablement sur la révision du PLUi-HD, entend faire baisser le taux de la taxe foncière, renforcer la sécurité en augmentant les effectifs des policiers municipaux et en les armant, ou encore végétaliser le centre-ville.

Bruno Louis (Ecologiste)

Bruno Louis (Ecologiste)

Candidat portant la bannière écologiste, mais néanmoins sans étiquette politique, Bruno Louis, 55 ans, est médecin généraliste. D’ailleurs, plus d’une dizaine de ses colistiers viennent du secteur médico-social. Si la liste, baptisée « Dijon 2020 : un printemps écologiste », comprend une conseillère municipale, ex-EELV, aucun des autres membres n’a de lien avec un parti. Le candidat l’a rappelé, il souhaite « faire émerger une écologie ambitieuse, responsable et indépendante de toute tractation politique ». Parmi les propositions de son programme figurent la réduction de la place de la voiture, la mise en place de la gratuité du réseau de transport en commun, la végétalisation des quartiers de Dijon, la création d’un fonds de solidarité pour les étudiants démunis, un accueil pour les femmes victimes d’agressions sexuelles ou encore l’interdiction de la publicité en ville.

François Rebsamen (Union de la gauche)

François Rebsamen (Union de la gauche)

Maire de Dijon de 2001 à 2014 et depuis 2015, François Rebsamen, 68 ans, est également président de Dijon métropole. Membre du parti socialiste, il fut ministre du travail de 2014 à 2015, sous le quinquennat de François Hollande. Candidat à sa propre succession, il rassemble, sous la bannière « Dijon c’est Capitale », des colistiers issus de groupes politiques de gauche et du centre, de la société civile, des écologistes et des membres de la République en marche (LREM). Parmi les projets phares de son programme, on peut citer la création d’une police métropolitaine dans les transports publics, le gel des taux d’imposition pendant le mandat, l’utilisation de l’hydrogène comme source d’énergie pour les transports, l’agrandissement du Consortium, la modernisation de la base nautique du lac Kir, le réaménagement du port du Canal… Le programme prévoit aussi la réhabilitation du centre Dauphine avant la fin 2022, la création d’une école d’architecture ou encore… la création d’un cimetière an

Stéphanie Modde (Europe Ecologie - Les Verts)

Stéphanie Modde (Europe Ecologie - Les Verts)

Actuellement adjointe au maire déléguée à l’écologie urbaine et au cadre de vie, et conseillère de Dijon métropole en charge de la biodiversité, Stéphanie Modde, 51 ans, est tête de liste pour Europe Ecologie - les Verts (EELV). Présente sur la liste du même parti lors des élections municipales de 1995, à Dijon, elle devient conseillère régionale en 2004, jusqu’à 2010. Parallèlement, elle est conseillère municipale et communautaire sous le précédent mandat de François Rebsamen, de 2008 à 2014. Elle conduit une liste composée à 75% de personnes issues de la société civile et de 25 % de militants d’EELV ou affiliés à un parti politique, dont certains adjoints à la mairie et élus de Dijon métropole. Parmi les propositions phares de son programme, on peut citer la « reconquête végétale de Dijon » : le projet comprend la création d’îlots de fraîcheur dans les quartiers densifiés (place de la Sainte-Chappelle, rue Chabot-Charny) ainsi que la « redécouverte des cours d’eau dijonnais » comme l

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